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  • Contre-relecture critique de l’ouvrage « Les Derniers Jours du Siège d’Alésia : 22-27 septembre 52 av. J.-C. (Lemme Edit, 2019) »

    par David ROMEUF (second auteur de l’ouvrage), dernière mise à jour le 22/11/2025

    Avertissement : Les images illustrant cet article sont des reconstitutions d’une scène antique, interprétées et générées par intelligence artificielle à partir des sources écrites. Ces représentations sont, bien entendu, hypothétiques. Les images ont été générées à partir de prompts rédigés et optimisés par l’auteur (DR), et envoyés au modèle Nano Banana Pro 3 Image en décembre 2025.

    Quelques sources antiques à lire en exemple, pour une immersion dans l’imaginaire celtique et romain de l’époque :

    Illustration des prophétesses magiciennes dans une période avant la nouvelle lune.

    « 50. Le lendemain, César fit sortir, à son ordinaire, toutes ses troupes des deux camps, … il offrit la bataille à Arioviste [roi Celto-Germain] ; mais voyant qu’il ne l’acceptait pas, il fit rentrer toutes ses troupes vers midi … César, ayant demandé aux prisonniers pourquoi Arioviste refusait le combat, il apprit que, chez les Germains [Celto-Germains], c’étaient les mères de famille [prophétesses, magiciennes] qui, par des charmes et des sortilèges, réglaient le temps des batailles, et qu’elles avaient dit que les [Celto-] Germains ne pouvaient se flatter de vaincre, s’ils combattaient avant la nouvelle lune. 51. Le lendemain, César laissa dans les deux camps ce qu’il jugea suffisant pour les garder, et mit en bataille, à la tête de son petit camp, toutes ses troupes auxiliaires. »

    Jules César, La guerre des Gaules, Livre I, 50.

    « Dans une incursion des Germains, César n’osait donner combat. Mais ayant appris que leurs devins les avaient avertis d’éviter d’en venir aux mains avant la nouvelle lune, il se hâta de faire avancer ses troupes, dans l’espérance que la superstition rendrait les Barbares moins ardents au combat. En effet, pour avoir bien pris son temps, il remporta une victoire éclatante sur les Germains.  »

    Polyen, Ruses de guerre, Livre VIII, Chapitre XXIII, IV.

    Arioviste est représenté avec la coiffure traditionnelle des Suèves : un chignon formé en ramenant les cheveux d’un côté et en les nouant pour les maintenir. Il a choisi d’attendre la nouvelle lune pour livrer bataille, suivant les conseils des prophétesses.
    Les gaulois décident de stopper la marche à cause d’une éclipse de lune.

    « Alors survint une éclipse de lune. Les Gaulois, qui conduisaient à leur suite dans des chariots leurs femmes et leurs enfants et se plaignaient depuis longtemps des fatigues de la marche, considérèrent cet accident comme de mauvais augure et refusèrent d’aller plus avant.  »

    Polybe, Histoire générale, Volume I, Livre 5, XVI.

    La source ne coule plus (probable Fontaine de Loulié du Puy d’Issolud) détournée par le génie civile romain.

    « Les assiégés (d’Uxellodunum) continuaient à se défendre opiniâtrement ; et, après avoir perdu déjà une grande partie des leurs par la soif, ils persévéraient dans leur résistance, lorsqu’enfin nos mines souterraines parvinrent à couper et à détourner les veines de la source. (5) La voyant tout à coup tarie, les assiégés désespérèrent de tout moyen de salut, et ils crurent reconnaître, non l’ouvrage des hommes, mais la volonté des dieux. Vaincus alors par la nécessité, ils se rendirent.  »

    Aulus Hirtius , La guerre des Gaules, Livre 8, 43.

    Bataille de nuit de pleine lune durant la guerre contre les Volsques à l’époque de la République Romaine Archaïque.

    « L’ennemi craignant que les Romains ne profitassent de la nuit pour quitter leur position et se sauver par la route de Verrug, voulut la leur fermer et vint à leur rencontre. Le combat s’engagea de nuit ; mais alors, comme la lune était dans son plein, on n’y vit pas moins clair qu’eu un combat de jour. Cependant, les cris portés à Verrug, où l’on crut le camp romain assiégé…  »

    TITE-LIVE, Histoire Romaine, Livre 5, XXVIII.

    Nicias, général des Athéniens suspend sa marche par superstition à cause d’un éclipse de lune.

    « Nicias, général des Athéniens … Mais la lune s’étant éclipsée, une vaine superstition lui fit craindre que cela ne fût le présage de quelque malheur. Il suspendit sa marche … Cependant s’il eût seulement consulté des gens éclairés sur cette éclipse, il n’en fallait pas davantage, je ne dis pas pour ne point laisser échapper le temps de poursuivre sa marche, mais pour faire servir même cet événement à son dessein, à cause de l’ignorance des ennemis ; car l’ignorance de ceux avec qui l’on a affaire est pour les hommes habiles le chemin qui conduit le plus sûrement aux heureux succès. C’est là ce qui rend la connaissance de l’astronomie indispensable aux hommes de guerre.  »

    Polybe, Histoire générale, Livre 9, XVII.

    « Mais, comme la contrée (la Gaule) est très riche en mines d’or, et que les habitants (Posidonius n’est pas seul à le dire) sont à la fois très superstitieux et très modestes dans leur manière de vivre, il s’y était formé sur différents points des trésors. Les lacs ou étangs sacrés notamment offraient des asiles sûrs où l’on jetait l’or et l’argent en barre : les Romains le savaient , et quand ils se furent rendus maîtres du pays , ils vendirent ces lacs ou étangs sacrés au profit du trésor public, et plus d’un acquéreur y trouve aujourd’hui encore des lingots d’argent battu ayant la forme de pierres meulières. Le temple de Tolossa, vénéré comme il était de toutes les populations à la ronde, leur offrait aussi un asile inviolable, et naturellement les richesses s’y étaient accumulées, la piété multipliant ses offrandes, en même temps que la superstition empêchait d’y porter la main. »

    Strabon, Géographie, Livre IV, XIII.

    Jules César qui ne respecte pas les croyances et le sacré des gaulois. Le sacrilège de César ordonne l’abattage de la forêt sacrée gauloise durant le siège de Marseille (Massilia) malgré la peur de ses légionnaires.

    « Il était une forêt sacrée, … César ordonne que cette forêt tombe sous la hache … Cependant les mains tremblent aux plus braves ; consternés par la formidable majesté du lieu, ils craignent qu’en frappant ces troncs sacrés, le fer ne retourne sur leurs têtes. César voit ses cohortes enchaînées par la terreur ; et le premier saisissant une hache, la balance sans trembler et l’enfonce dans un chêne qui touchait aux nues. Le fer plonge dans l’arbre profané. « Maintenant, dit-il, n’hésitez plus, abattez cette forêt : je prends sur moi le crime. » Et toute l’armée obéit à ses ordres, non pas qu’elle soit délivrée de ses craintes ; mais elle a pesé la colère des dieux et la colère de César. … À la vue de ce sacrilège, les peuples de la Gaule gémissent : la ville assiégée s’en réjouit. En effet, qui pourrait croire qu’on outrage impunément les dieux ? » 

    La Pharsale, Lucain, Chant III.

    Contre – relecture critique

    La parution de la relecture critique de notre ouvrage, Les Derniers Jours du Siège d’Alésia : 22-27 septembre 52 av. J.-C. (Lemme Edit, 2019), par Messieurs Éric CHARIOT, Vincent BOUDON, Vincent GUICHARD et leurs membres collaborateurs de l’association d’astronomie d’amateurs (SAB – Société Astronomique de Bourgogne) sur la plateforme HAL ( https://hal.science/UNIV-BM/hal-04064035v1 ), nous offre l’opportunité d’un débat que nous jugeons nécessaire.

    Si nous saluons l’exercice de la critique de notre hypothèse, force est de constater que celle-ci repose, à notre sens, sur des fondations chronologiques alternatives peu assurées (manifestement fausses), une lecture souvent sélective de nos arguments (la SAB n’a pas lu manifestement notre ouvrage en entier et/ou n’a pas compris notre hypothèse et un scénario que nous présentons comme possible…), une critique commanditée systématiquement à charge, la qualité de notre approche historiographique ignorée, et une appréhension des croyances qui nous semble parfois en décalage avec la complexité des systèmes de pensée antiques et la nature de notre approche interdisciplinaire et historiographique. Le monde des croyances populaires leur est étranger ce qui nous paraît une erreur fondamentale contextuelle pour ces périodes.

    Notre ouvrage, rappelons-le, propose une hypothèse, combinant analyse historique, archéologique et astronomique, pour éclairer l’un des aspects les plus débattus du siège d’Alésia : l’inexplicable passivité d’une large fraction (⅔) de l’imposante armée de secours gauloise. Selon César, l’armée de secours levée sur 43 cités, auraient étaient composée d’environ 8.000 cavaliers et 240.000 fantassins guerriers qui pouvaient encercler les romains. Vercingétorix aurait retranché 80.000 hommes dans l’oppidum, soit en tout au final de l’ordre de 328.000 gaulois contre 11 à 12 légions (de 4.000 à 6.000 hommes soit environ 50.000 à 60.000 romains). Les forces comprenaient donc 5 x fois plus de gaulois que de romains. Les gaulois étaient réputés très courageux au combat. Pourquoi les ⅔ de l’armée de secours arrivée de toute la Gaule sur le champ de bataille ne s’est finalement pas engagée ?

    Plutarque s’en étonne même dans La Vie de César :

    “ … César, ainsi enfermé et assiégé entre deux armées si puissantes, fut obligé de se remparer de deux murailles, l’une contre ceux de la place, l’autre contre les troupes qui étaient venues au secours des assiégés : si ces deux armées avaient réuni leurs forces, c’en était fait de César.

    La Vie de César, XXX

    Page 6 de leur critique, la SAB écrit :

    “Or, l’armée de secours n’a pas du tout hésité à s’engager dans le combat et elle a été même proche de le remporter.”

    ERREUR ! La SAB fait une généralisation (« l’armée s’est battue ») alors que les ⅔ de l’armée n’a pas bougé.

    Nous suggérons que l’éclipse totale de Lune survenue dans la nuit du 25 au 26 septembre 52 av. J.-C. – un fait astronomique avéré mais inconnu des historiens jusque là alors qu’ils avançaient cette date de pleine lune comme reddition – a pu constituer un facteur psychologique de présage néfaste et, par conséquent, un tournant possible. Cette hypothèse s’ancre dans la chronologie de référence établie par des savants historiens de l’envergure de Camille JULLIAN et Jérôme CARCOPINO. Cette chronologie est d’ailleurs reprise par le grand historien contemporain de la Rome antique, le Professeur Yann LE BOHEC, ou encore, les auteurs archéologues Jean-Louis BRUNAUX (Directeur de recherche au CNRS, UMR 8546 AOROC, ENS-Paris) et Monsieur le Conservateur en chef du patrimoine, Laurent OLIVIER.

    Illustration de l’éclipse totale de Lune du 16 août 2008. La pleine lune est tellement lumineuse puis éclipsée partiellement et totalement, colorée, que l’on peut l’observer à travers une couverture nuageuse relative ou des trouées. Les nuages apportent un filtrage de densité variable et peuvent aussi rendre des variations de couleurs dans les mêmes teintes. Ils ajoutent au phénomène une dimension dynamique spectaculaire d’art naturel. Crédit photo : Jean-Paul ROUX, astrophotographe et administrateur du Club d’Astronomie de Lyon Ampère (CALA).
    Simulation de l’éclipse de lune de septembre 52 BC avec le logiciel de planétarium Stellarium.

    Il est essentiel de rappeler un principe fondamental que nous avons constamment souligné, tant dans notre ouvrage que dans nos échanges (antérieurs et ultérieurs) avec Vincent GUICHARD et l’équipe de la Société Astronomique de Bourgogne : notre hypothèse, comme toute tentative de reconstituer les mentalités et les motivations d’acteurs de l’Antiquité, repose sur une convergence d’indices qui requiert une part d’adhésion. Nous avons admis d’emblée l’absence de source écrite directe liant explicitement l’éclipse de lune à l’issue de la bataille ; une telle preuve incontestable n’existe pas en l’état actuel de nos connaissances et nos sources d’information. L’attitude de la SAB consiste à considérer que nous ne pouvons rien démontrer faute de sources explicites, donc ils considèrent que c’est faux. Comment appliquer cela avec les données historiques qui par nature parfois sont lacunaires ? Faut-il alors ne pas émettre des hypothèses ? Et eux, la SAB, peuvent-ils prouver que l’hypothèse que nous avançons est fausse ?

    Ce qui est vrai pour une hypothèse l’est aussi pour sa réfutation. La relecture critique de la SAB, malgré un ton parfois péremptoire et suffisant, arrosée par la suite avec une touche de philosophie des sciences, n’apporte elle-même aucune preuve solide – qu’elle soit textuelle, archéologique, astronomique ou historiographique – et qui invalide de manière définitive notre proposition. Elle ne démontre en rien que l’éclipse n’a pas eu d’effet, se contentant d’affirmer que les preuves de son influence ne sont pas assez directes à son goût. La SAB ignore aussi totalement l’effet d’association néfaste à n jours autour de l’événement (des exemples existent sur le passage de comètes qui sont associés par les crédules à la mort d’un roi, deux années plus tard… Il s’agit de croyances, de superstitions, pas de raisonnements hyper rationnels ou de la zététique moderne). Nous sommes donc face à une situation où l’absence de preuve est utilisée comme une preuve de l’absence. Dans la partie conclusion de la critique de la SAB, apparaît page 9 :

    “Il est, par conséquent, très improbable que la bataille d’Alésia ait été influencée par l’éclipse de septembre de l’année 52 av. J.-C.”

    et, dans une communication e-mail ultérieure avec nous,

    “Dans ces conditions, la coïncidence entre l’éclipse de septembre 52 et la bataille s’avère être au mieux une hypothèse possible, mais très improbable et invérifiable.”.

    Possible nous sommes d’accord. Invérifiable pour l’instant ok, mais la SAB ne doit pas fermer ici la porte à de nouvelles découvertes, alors qu’elle n’en sait rien. Comment peuvent-ils juger, argumenter, et conclure sur la très improbabilité ? Sur quoi se fondent-ils pour juger de l’improbabilité ? Quelle méthode ? Quelle rigueur ? La partialité de leur approche sans doute, leur “croyance personnelle”… Ils ne présentent aucun modèle, aucun calcul statistique, aucune valeur de p dans leur papier. La SAB nous reproche de ne pas adopter une posture strictement cartésienne et rigoriste dans le cadre des sciences humaines, avec une certaine condescendance arrosée de philosophie des sciences (dans des communications emails ultérieures). Eric CHARIOT de la SAB ne peut pas à la fois revendiquer une démarche scientifique et se contenter d’un jugement probabiliste subjectif, à son goût, sans le moindre fondement quantitatif. Il se fait prendre à son propre jeu. Comme on est toujours l’ignorant d’un autre, on est toujours le zététicien d’un autre. Celui qui pratique la zététique sur le travail des autres a lui-même ses propres biais et ignorances… Affirmer une “très improbabilité” sans l’évaluer, c’est troquer la science contre l’opinion partiale.

    Quand le jugement de valeur se substitue au calcul probabiliste…

    Dès lors, la question de l’intention derrière un tel exercice se pose. Si le but n’est pas de faire avancer le débat par des arguments nouveaux, des données contradictoires solides ou une analyse plus fine des sources, à quoi peut donc bien servir un tel exercice, sinon qu’à tenter de jeter le discrédit sur un travail sans pour autant le réfuter sur le fond, ce qui laisse songeur quant aux motivations d’une telle démarche. Nous respectons cependant le fait de leur non-adhésion car eux comme nous, ne peuvent attester par une source antique fiable et irréfutable.

    Si la volonté était de nous faire dire qu’il ne s’agit pas d’une hypothèse mais d’une affirmation, il aurait simplement fallu que l’un des 9 auteurs de la SAB (Éric Chariot, Vincent Boudon, Loïc Chaux, Aurélia Cheyrezy, Thierry Coppin, Jean-Michel Ladruze, Marine Martin, Samuel Wyndaele & Vincent Guichard) lise notre ouvrage dans son intégralité, de manière neutre et probablement pas sous la forme de quelques pages extraites (le caractère sélectif et tronqué de leurs arguments, fondés sur des extraits isolés de notre texte sans les nuances apportées dans l’ensemble de l’ouvrage, nous amène à penser qu’ils ont procédé à une lecture partielle plutôt qu’à une incompréhension de notre propos). Mais nous avons eu affaire à une lecture en surplomb qui ignore la complexité des sources et la nature même du raisonnement historique. Avant même qu’il ne lance son club d’astronomie dans l’aventure périlleuse, nous avions demandé à Vincent GUICHARD de procéder comme avec une revue à comité de lecture, par des aller-retours avec la SAB dans une ambiance courtoise et constructive qui aurait pu éviter leurs erreurs. Notre souhait a été totalement ignoré et leur relecture critique a été publiée directement dans l’archive ouverte HAL (sans eux-mêmes procéder avec des relecteurs comme une grande revue. C’est leur avis, qu’ils pensent nécessairement et infailliblement vrai). Pour notre part, nous estimons que notre hypothèse peut être vraie ou fausse mais que l’impact psychologique d’une éclipse sur la majorité des vulgaires à l’époque n’est pas à négliger.

    Nous tenons à souligner dès à présent que nous partageons la remarque formulée par la SAB concernant le titre de la partie IV de notre ouvrage :

    « — IV — Une preuve irréfutable qui change tout : l’apport de l’astronomie » .

    Ce titre, trop affirmatif, nous (DR) a échappé à la relecture, alors même que Alain DEYBER (auteur principal) fait preuve d’une grande prudence dans ses propos. Il évoque systématiquement une hypothèse, comme en témoignent plusieurs passages de son texte (pages 17, 19, 98, 99) mais la SAB n’a lu que rapidement le titre. Voici pour l’exemple en page 140 de notre ouvrage :

    « Nous disposons maintenant de suffisamment d’éléments pour tenter de reconstituer le plan de manœuvre que les chefs gaulois de l’armée de secours d’Alésia avaient conçu pour livrer bataille contre César. Ce n’est bien sûr qu’une hypothèse fondée sur des exemples comparables dont l’histoire militaire nous a conservé le souvenir – il nous est hélas impossible d’entrer ici dans les détails –, à cette différence près que nous ne pouvons pas la vérifier ni la valider – à moins de découvertes totalement nouvelles. Pour autant, le sujet est suffisamment important pour qu’on s’y attarde, afin de comprendre ce qui nous semble avoir été conçu, organisé, et ordonné par les chefs gaulois de l’armée de secours d’Alésia, et qui n’a fonctionné qu’en partie seulement. ».

    I. La Primauté de la Question Chronologique : Un Débat Incontournable

    La critique de la SAB s’articule principalement autour d’une remise en cause de la datation d’Alésia fin septembre 52 av. J.-C., lui préférant une chronologie dérivée des travaux de Kurt Arnold RAAFLAUB et John T. RAMSEY (2017) qui situerait la bataille à la mi-octobre https://doi.org/10.29173/histos369 , et se vantant d’une précision à + ou – 5 jours (sans tenir compte d’une météo ou des aléas) ! Ce déplacement temporel viserait à ôter toute pertinence à l’éclipse de lune de fin septembre.

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